Un peu d'histoire.

En 1945, Max Egon Becker fonde dans sa maison de Pforzheim, ville réputée pour son horlogerie un petit atelier de réparation pour postes de radio.
Depuis longtemps, cet amateur de radio et fervent de sports mécaniques rêvait de fabriquer des postes de radio pour automobile.
Trois ans plus tard, en 1948 il crée le premier autoradio baptisé "Aerophon" .
En 1949, Mercedes-Benz AG organise un concours dans lequel Max Egon Becker est convié de participer avec son dernier modèle d'autoradio l' "AS49". le verdict est sans appel "Simplement magnifique". Durant la même année Becker perfectionne son "AS 49" pour fabriquer l' "AR 5065" et finalement le "Solitude". Ceci eu pour conséquence un contrat avec Mercedes-Benz AG pour équiper les véhicules de la marque.
A l'automne 1949, une Mercedes-Benz 170 S est exposé au Salon automobile de Paris équipé d'un autoradio Becker  "AS 49".
La même année, Max Egon Becker fonde sa propre société sous le nom de Becker Autoradiowerk, la première usine d'autoradio en Europe.
Toujours passionné de sport automobile, Max Egon Becker participe à des rallies internationaux comme le rallye de Monte Carlo, au cours duquel en 1952 l' autoradio "Becker Monaco" et en 1954 le "Becker Mexico" obtiennent le trophée du meilleur équipement radio pour automobile ( les noms de "Grand prix", "Avus", "Europa" et de Mexico" relatifs à la course automobile sont toujours employés de nos jours pour nommés les autoradios de la marque comme un rappel de ces temps héroïques).
Les liens avec Mercedes-Benz AG, remontant à 1949, continue à influencer la philosophie de la marque, et ont un effet très important sur la politique de lancement de nouveaux produits par la société de Becker. Ainsi Becker, devait offrir au monde le premier autoradio FM à recherche automatique de fréquences.

1948- Le premier autoradio Becker "Aerophon"

1952 Le "Monaco" premier autoradio Becker à lampes à touches pré sélectives
Monté à partir de 1952 sur les modèles 220 (W187) et 170S (W136)

Début des années 50 Le "Solitude" avec son écran rond
Moins cher que le "Monaco" et monté sur les modèles 170 et 220 (maintenu au catalogue des options Mercedes-Benz jusqu'à la fin de la production des W187 et W136)

1953- Le premier autoradio FM au monde à recherche automatique de fréquences "Mexico"

1959- Remplace la technologie des postes à lampes par l'utilisation de celle des postes à transistors.
1969- Intègre un lecteur de cassettes et un autoradio dans un seul appareil avec l'écoute radio et la lecture des cassettes en mode stéréophonique.
1975- Premier lecteur cassettes auto reverse avec le "Mexico Cassette"

Pour les puristes:

Les postes radio Becker installés d'origine sur nos Mercedes-Benz des années 50 sont, comme ces voitures elles-mêmes, d'un autre âge. Les lampes doivent chauffer avant que le bruit commence à ronronner dans les haut-parleur. Ils sont enclins à des écarts de fréquence qui nécessite souvent d'être réajustée, pourtant la qualité du son est chaude et chaleureuse. Il y a quelque chose de reposant la nuit à écouter la radio , en entendant le bourdonnement presque inaudible de l'alimentation qui semble dire “ réglez votre cadran sur la bonne fréquence et vous entendrez des voix et de la musique du passé ”.
Important : La réparation n'est généralement pas un problème par ce que les lampes et d'autres composants électriques tels que les résistances, et les condensateurs sont encore disponibles. Cependant, certaines parties telles que les commutateurs ne peuvent être obtenues que chez les distributeurs de la marque. Pour plus d'information concernant la disponibilité et la recherche d'un distributeur consultez le site Becker

Pour les autres:

Pour ceux qui ne sont pas des puristes, comme je lai énoncé précédemment les autoradios Bercerà lampes sont des appareils d' un autre âge.
L' autoradio restant malgré tout un accessoire son utilisation présente trop d’inconvénients :

Ou mieux encore !